Ton incertitude est immense
J’entends déjà gronder l’écho
Tu penses que j’ai la tête ailleurs
Tu attendais l’avalanche
Mais je laisse exister le silence
Je vois la fenêtre qui s’ouvre
C’est l’hiver dans ta voix
Tes mots sont longs de souffles courts à chaque fois
On est ailleurs et ici à la fois
Tu laisses exister le silence
Laissons exister le silence
Laissons exister le silence
Je sais que c’est lourd, mon amour
C’est lourd
Je sais que c’est lourd, mon amour
J’entends ta voix au loin me dire
« Tshe shutshin nuitimush (Je t’aime mon amour)
Ashtem nipau katshipaikanisht » (Viens dormir dans la chambre)
La chaleur de ta main m’y amène
Pour laisser exister le silence
On laisse exister le silence
Le silence